Une vie estudiantine épanouie grâce à JADARA Foundation
Dernière fonction repertoriée : Responsable Centre Comptable Ibis Budget Maroc
«Mon père est un petit agriculteur et ma mère une femme au foyer. Ils n’avaient pas les moyens de m’inscrire dans une grande école, mais la bourse de la Fondation marocaine de l’étudiant (FME) m’a permis de réaliser mon rêve». Au fin fond d’un douar de la banlieue de Béni Mellal, Ibtissam Jaâfar ne s’imaginait pas un jour qu’elle aurait cette chance de suivre des études supérieures en comptabilité et finances à l’IHEES casablanca et parviendrait à décrocher haut la main un master en management financier.
«Toute petite, j’étais résolue à bien travailler à l’école. Ma mère m’encourageait tout le temps et me mettait en garde contre l’analphabétisme et le manque d’instruction en me confiant qu’elle ne voulait pas que je devienne comme elle», confesse la jeune femme. Comme pour prendre une revanche contre des conditions de vie peu clémentes, Ibtissam a été une élève très brillante depuis le primaire. «Mes parents oubliaient souvent de vérifier mes notes à la fin de l’année scolaire, mais par fierté, je tenais toujours à leur montrer mon bulletin et leur dire que j’étais la première de ma classe», se rappelle-t-elle toute souriante. Son espoir a nourri son excellence scolaire. Logée à Dar Attaliba de Béni Mellal, centre social géré par l’Entraide nationale, elle a accompli un brillant parcours au lycée Ibn Sina en décrochant en 2004 son baccalauréat en sciences expérimentales avec mention «bien». Major de promotion, elle a été sélectionnée par l’Entraide nationale et la FME, tous deux signataires d’une convention grâce à laquelle de brillants bacheliers démunis, pensionnaires d’orphelinats et autres centres sociaux, obtiennent des bourses d’études. «J’ai choisi les finances, un domaine que j’affectionne particulièrement et que m’ont recommandé d’ailleurs mes professeurs. La FME et l’Entraide nationale m’ont pris sous leurs ailes et mon avenir s’est enfin tracé un chemin», confie-t-elle.
Ce chemin, c’est à casablanca qu’elle le construira pas à pas à force de volonté et surtout grâce au soutien financier (notamment une dotation mensuelle) et moral de la FME.
Si l’opportunité de la Bourse FME-FOCP ne s’était pas présenté, j’aurai fini par choisir de rester, du moins pour 2 ans de plus, principalement parce que j’étais conscient que ma famille ne pouvait pas se permettre financièrement de m’envoyer en France aussi jeune.