Contexte Général
1. Le monde connaît aujourd’hui la démographie la plus jeune de son histoire, soit 1,2 milliard d’individus. Près de 90 % des jeunes vivent dans des pays en développement au sein desquels ils représentent une part importante de la population.
À mesure que la population mondiale de jeunes individus continue d’augmenter, leur autonomisation devient une question transversale et centrale pour atteindre les Objectifs de Développement Durable.
En 2050, l’Afrique comptera environ 3 fois plus de jeunes en âge de travailler que la Chine : 330 millions versus 120 millions. Mais « le dividende démographique » risque de se transformer en « malédiction » : selon les experts, cette explosion démographique pourrait générer une vaste force de travail constituée de jeunes capables, d’une part, de stimuler la croissance économique à long terme du continent, tout en posant, d’autre part, d’énormes défis pour la création d’emplois.
En effet, sans rupture dans les politiques publiques des États africains et dans les politiques d’aide au développement, les financements philanthropiques et les investissements à impact, le taux de NEETs (Not in Education Employment or Training) parmi les jeunes qui est actuellement de 20% risque de dépasser largement ce seuil. A titre d’illustration si ce taux reste à 20%, on aura en 2050 une population africaine jeune dans l’oisiveté équivalente à la population actuelle de la France, soit plus de 67 millions.
Certes les gouvernements des différents pays africains et les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire déploient des stratégies pour renforcer l’autonomisation des jeunes. Mais ces efforts ne peuvent passer à l’échelle de l’enjeu sans des financements conséquents.
Aujourd’hui, l’aide au développement à destination de l’Afrique est estimée selon les bases de données de l’OCDE à 90 Milliards de $ répartis comme suit : 75 Milliards proviennent des Etats et 15 Milliards des ONG Internationales.
Parallèlement à cela, Moody’s estime le volume des émissions des Social Impact Bonds à 250 Milliards de $, la part de l’Afrique varie entre 1% et 2%.
Objectifs
1. Constituer un réseau d’acteurs africains et de bailleurs de fonds engagés sur la thématique de l’autonomisation économique des jeunes en Afrique
2. Identifier les opportunités, les challenges et les potentialités du continent en termes d’autonomisation des jeunes
3. Partager les “best practices” entre les acteurs africains engagés pour l’autonomisation des jeunes
4. Accompagner les acteurs africains à mieux structurer leurs projets ou programme d’autonomisation des jeunes pour en augmenter l’impact et assurer le financement de leur mise en échelle
5. Mobiliser des acteurs du financement à impact pour les projets africains d’autonomisation des jeunes
6. Accompagner les acteurs institutionnels et associatifs engagés en faveur des jeunes à lever des fonds
7. Produire un guide multilingue pour les acteurs engagés en faveur de l’autonomisation des jeunes en Afrique.
Partenaires
L’Union Panafricaine de la Jeunesse a été fondée sous le nom de Mouvement panafricain de la jeunesse le 26 avril 1962 en Guinée Conakry, sous l’impulsion des chefs d’État, en tant que véhicule spécial destiné à mobiliser les jeunes en vue de la décolonisation de l’Afrique.
Le mouvement a joué un rôle stratégique dans la mobilisation du soutien politique en faveur de l’indépendance des États africains.
L’Union panafricaine de la jeunesse, en tant qu’institution de coordination continentale, ne se contente pas de fédérer les conseils nationaux de la jeunesse et les structures équivalentes à travers le continent africain, mais rassemble également les OSC dirigées par des jeunes et centrées sur les jeunes, ainsi que les plateformes régionales des commissions économiques régionales.
L’UPJ travaille aussi avec les ministères de la jeunesse et d’autres partenaires de développement dans les pays africains.
L’Union s’efforce de soutenir et de renforcer les valeurs et les idéaux de l’Union africaine (UA) dans la promotion de l’unité, de la paix, de la démocratie, du développement durable et de l’intégration africaine depuis 1962, alors connue sous le nom de Mouvement panafricain de la jeunesse (MPJ).
La structure actuelle de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) est le résultat d’une transformation et d’une revitalisation profondes et rigoureuses du MPJ, avec pour objectif principal de s’adapter à l’évolution des défis auxquels les jeunes sont confrontés et à ceux qui découlent de la scène politique postcoloniale, tout en gardant à l’esprit les défis à venir.

CGLU Afrique est l’organisation faîtière et la voix unifiée et représentative des gouvernements locaux en Afrique. Il a été fondé en 2005 dans la ville de Tshwane, en Afrique du Sud, à la suite de l’unification de trois groupes continentaux de gouvernements locaux, à savoir l’Union Africaine des Autorités Locales (AULA); l’Union des Villes Africaines (UVA); et le Chapitre africain de l’Unao dos Ciudades y Capitaes Lusofono Africana, (UCCL AFRICA).
Créée en tant que section africaine de l’organisation mondiale CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis), CGLU Afrique compte désormais 44 associations nationales de gouvernements locaux de toutes les régions d’Afrique, ainsi que 2000 villes de plus de 100 000 habitants. A ce titre, l’organisation représente près de 350 millions de citoyens africains. Son siège se trouve dans la ville de Rabat, où elle jouit d’un statut diplomatique en tant qu’organisation internationale panafricaine.
